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2017-09-09T08:32:35+02:00

Couleur...Nuage

Publié par Nadine MONTAGNE

Dis, crois-tu que si je m’assois là sur cette blancheur ouatée j’y verrai les étoiles de plus près…Penses-tu qu’il fait moins froid là-haut, que la haine et le mépris n’y sont pas, que tout tourne et t’emporte dans son tourbillon.

Je veux cette douceur, je veux monter et m’y accrocher même si c’est pour s’y perdre.

Oublier la terre, ouvrir ses yeux et observer en silence ce monde en bas qui s’agite, crie, doute, oublie.

Leur envoyer une pluie de respect, d’abnégation et de partage. Insuffler une nouvelle vie qui ne serait ni politique, ni économique. Un quotidien dont on écrirait un nouvel acte chaque jour inspiré par le soleil ou le ciel, tantôt jaune , tantôt bleu mais oublier, rayer, gommer le gris, l’insipide, le doute.

Nous serions des mains hésitantes mais aimantes, des yeux embués mais ouverts, des corps libres et nus qui s’enlacent dans l’envie de faire du bien, de se donner la tendresse nécessaire à lutter contre l’argent qui salit et gouverne ce petit monde là en bas.

Tu prendrais un peu de blanc aussi pour ajouter une touche de pur, un brin de nuance et puis tu prendrais ma main et me guiderai pour dessiner aux couleurs vives et humaines des visages lumineux et heureux, des souries à ne plus pouvoir les compter, des corps qui se mélangeraient en noir et blanc.

Je danserai alors en te tenant par la taille pour te faire tourner autour de ce paysage que nous dessinerons à  quatre mains et à deux corps enivrés de sueur et de désir.

Il faut du désir pour redonner des sourires. Il faut y peindre du rouge pour qu’il éclate sans la colère mais en ouvrant nos bouches pour que nos langues forment l’alchimie du plaisir.

Le plaisir oublié, regretté, recherché, secret. Le plaisir de s’abandonner sur ce tapis d’espérance, blanc et soyeux, tendre et sécure.

Oublier ce qui se passe là, en bas, fermer les yeux , y voir un lendemain où se dessine la liberté d’être soi, de ne pas se conformer, de vivre l’instant et de le rendre aimable.

Difficile d’y croire, d’espérer…tiens ma main si je glisse, si mon pas de danse m’emmène vers le noir, celui qui te hante quand la nuit se fait trop difficile, quand le loup rôde, t’espionne, t’attire.

Peut-il percer ce nuage, peut-il te poursuivre par-delà l’horizon, là où le silence te surprend, t’enferme.

Rester encore un peu, ne pas se pencher, éviter les gouttes de morale, celles qui enferment et te font mourir d’ennui.

S’accrocher à cette lumière blanche, la regarder

, la saisir et ouvrir sa main au loup qui n’est pas le méchant…

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