Couleur...Demain

Oui, il faut les bougies, les lumières, le recueillement, le souvenir.

Oui, il ne faut pas oublier…dire et redire plus jamais cela.

Il faut aussi regarder la jeunesse, la laisser s’exprimer et cesser de penser qu’elle est devenue inculte, soumise et stupide.

A 20 ans, on a le droit, le devoir même de se tromper, de faire des choix et d’y croire, de rêver surtout.

La jeunesse n’est pas décadente, elle se veut être celle que les aînés lui laisseront comme chance, opportunité de dire et de faire, autrement, différemment, avec conviction et amour.

Laissons place à l’amour, laissons-lui à cette jeunesse à qui on interdit de rêver, la possibilité d’être autrement que dans la haine et la discorde.

C’est de cette jeunesse que viendra ce demain qui se voudra au-delà des murs que certains dits adultes se plaisent à remonter aujourd’hui, se pâment de réussir à résoudre des problèmes en enfermant, rejetant. Il n’y a pas problème lorsque l’on part à la recherche de l’autre, lorsque l’on pense que ailleurs il y a un possible.

Construire, reconstruire ici ou ailleurs, bien évidemment qu’il est là l’ avenir et la jeunesse le veut bien.

Alors laissons-la s’exprimer, entendons leurs cris même s’ils font des fautes d’orthographe, même si la formule dérange.

Oui il faut se souvenir, oui il faut se retourner mais pas que…ce sont  les mains qui nous agrippent, qui se rattrapent à la vie qu’il faut saisir.

Ne pas avoir peur mais oser aussi et surtout penser que demain ne se fera pas sans du noir et du blanc, sans des Dieux divers.

J’aime à regarder ces mains qui se joignent, ces poings qui se serrent, ces regards qui se voient sans avoir peur.

Il ne faut pas de peur, il ne faut pas de non espoir. Il faut oser, se précipiter de toute sa fougue que la jeunesse nous offre pour aller regarder de l’autre côté et faire tomber ces murs.

Qu’est-ce qu’une brique contre un cœur qui voit et qui entend ?

Qu’est-ce-qu’un homme contre des peuples qui s’unissent ?

Qu’est-ce qu’une élection contre la rage de l’ amour ?

Demain appartient à  des peuples et non à des politiques .